L’histoire de Cannabidream

Cannabidream : une histoire vraie.

J’étais paumé depuis des années.
Je savais pas quoi foutre de ma vie. Chaque jour se ressemblait : je me levais sans réel but, sans envie, avec cette sensation bizarre de tourner en rond dans un monde qui m’inspirait rien.
Je matais des trucs, j’écoutais du son, je fumais un peu trop, je dormais trop tard. Et je me disais “faut que je trouve un truc”, mais y’avait rien qui me venait.

Et un jour, je parle avec quelqu’un. Une conversation normale, sans prise de tête. On rigole, on parle de la life, et vu que j’étais déjà un bon consommateur de weed, la personne me lâche, sur le ton de la blague :
« Franchement, pourquoi tu vendrais pas du CBD ? »

Sur le coup, j’ai rigolé.
Mais l’idée m’a collé à la peau.
Elle avait rien de sérieux au départ, mais elle a tourné dans ma tête pendant des jours.
Et plus elle tournait, plus elle devenait logique.
C’était pas une idée de génie, c’était pas le projet du siècle…
Mais pour une fois, ça faisait sens.
C’était simple, concret, vrai. Et surtout : c’était à ma portée.

Alors j’ai commencé à y penser sérieusement.
J’ai creusé. J’ai appris. J’ai galéré, beaucoup.
Mais je me suis dit : vas-y, lance-toi. Même si t’as rien. Même si t’y connais pas grand-chose.
Fais-le à ta manière.

Et puis un soir, posé dans mon lit, je cogite sur la marque.
Pas juste sur les produits, mais sur le fond. Sur ce que je veux que les gens ressentent.
Un endroit qui fait du bien. Un univers doux. Un truc un peu magique, mais sans se forcer.
Et là, sans prévenir, l’image d’une licorne me traverse l’esprit.

Je sais pas pourquoi.
C’était pas une idée réfléchie, ni un délire branding.
Juste… un flash. Un symbole qui sort de nulle part et qui, bizarrement, colle parfaitement à ce que j’ai en tête.

Et c’est seulement après, en y repensant, que je réalise un truc chelou :
j’ai une peinture de licorne accrochée chez moi depuis des années.
Une toile que j’avais faite, sans raison particulière, bien avant tout ça.
Elle était là, accrochée au mur. Discrète. Oubliée.
Et moi, je l’avais jamais reliée à quoi que ce soit.

Mais ce jour-là, tout s’aligne.
L’idée. Le symbole. Le projet.
Je regarde la peinture et je me dis :
"Mec… c’était sous ton nez depuis le début."

C’était pas un plan de carrière.
Pas une ambition.
Juste un besoin de créer un endroit qui fait du bien.
Pas un business froid. Un espace humain. Sincère.
Où tu peux respirer, te poser, kiffer sans prise de tête.

C’est comme ça qu’est né Cannabidream.
Pas dans un bureau. Pas dans un pitch.
Mais dans le flou. Dans un moment de doute.
Et avec un peu de magie aussi.
La vraie.